lundi 30 avril 2012

Pâtes de courgettes en sauce crémeuse à la citrouille


Pauvre Chéri, il y a goûté en terme d'épicerie en fin de semaine!

Je vous en ai déjà parlé ici, mais au risque de me répéter, les produits bio (à bon prix) sont difficiles à trouver dans l'est de la métropole. Il y a bien un Tau à une vingtaine de minutes d'auto, mais je ne suis pas satisfaite de la qualité de leurs produits, surtout en ce qui concerne les fruits et les légumes.

J'avais donc envie d'aller voir ailleurs et nous avons donc mis le cap sur la Rive-Sud pour nous rendre chez Avril, un supermarché santé que j'adore.

Par contre, nous ne savions pas que des travaux étaient en cours à la sortie du tunnel et nous avons donc abouti directement dans le trafic... Aller au Quartier DIX30 est toujours laborieux, surtout le week-end, puisqu'il y a inévitablement une grande quantité de gens qui y font leurs emplettes, et ce, même à 10 h du matin.

J'ai profité de plusieurs spéciaux chez Avril, mais certains des produits que je cherchais étaient moins chers chez Tau et nous nous sommes donc rendus à celui de Brossard. Et c'est là que la frustration a atteint son paroxysme : il n'y avait plus de chou-fleur et la salade avait vraiment mauvaise mine.

Sur le chemin du retour, nous avons été de nouveau ralentis dans nos déplacement (cette fois par un accident dans le joyeux tunnel) et nous avons finalement capitulé : nous allons recommencer à nous faire livrer nos fruits et légumes bio. Je vous reparlerai de mon Jardin préféré jeudi, mais en attendant, vous devrez patienter!
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Avant de faire mes achats pour la semaine, je prépare habituellement la liste des recettes que je désire cuisiner. Cette planification quelque peu exhaustive me permet de résister à la tentation de tout acheter en épicerie!


C'est ainsi que nous sommes revenus de notre périple avec le strict nécessaire.


J'ai enfin pensé à refaire mes provisions de curcuma, de graines de chia, de cachous et de fleur d'ail. Je me suis aussi gâtée en osant acheter (pour la première fois) des gousses entières de vanille. J'ai hâte de les essayer!

C'est armé de mes précieux ingrédients que je me suis mis à l'oeuvre ce soir afin de préparer un repas que Chéri et moi adorons : les pâtes de courgettes en sauce crémeuse à la citrouille, que je prépare à l'aide de mon hachoir à légumes. La recette de sauce n'est pas de mon cru et je ne l'ai même pas modifiée puisque je la trouve parfaite telle qu'elle est! Elle provient plutôt du site Oh she glows d'Angela Liddon.

Elle nécessite, entre autres choses, de la purée de citrouille, que j'achète au Métro dans la section des garnitures pour tartes. Il est bien important de prendre celle qui de contient que de la citrouille comme ingrédient.



Vous aurez aussi besoin de levure alimentaire (aussi appelée "levure nutritionnelle"), un de mes aliments chouchou. J'achète la mienne chez Loblaws où elle est vendue à un prix très abordable, mais j'en ai aussi vu chez Iga à un prix ridiculement élevé... 




Généralement, j'utilise du lait d'amande, mais comme il me restait du lait de soya, c'est ce dernier qui ce dernier qui s'est retrouvé dans la recette. J'ai ajouté quelques gouttes de sauce Sriracha (merci à Mathieu pour cette découverte!) afin de lui donner un petit coup de Oumf! Bon appétit!


Pâtes de courgettes en sauce crémeuse à la citrouille
Source : Oh she glows
Portions : 4

Ingrédients 
Sauce :
1 c. à soupe de margarine
3/4 de tasse de lait d'amande nature non sucré
1 c. à soupe de fécule de maïs
1/4 c. à thé de poudre d'ail
6 c. à soupe de levure alimentaire
2 c. à thé de moutarde de Dijon (j'ai mis de la moutarde
préparée)
1 tasse de purée de citrouille
Sel et poivre au goût
Quelques gouttes de sauce Sriracha
Assaisonnements au choix (l'auteure suggère de la sauge ou de la cannelle, mais je la prépare toujours au naturel!)

Nouilles :
1 c. à soupe d'huile d'olive
4 courgettes

Préparation de la sauce : 
1) Faire chauffer la margarine dans une casserole à feu moyen doux.
2) Dans un petit bol, mélanger ensemble le lait d'amande, la fécule de maïs et la poudre d'ail jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de grumeaux.
3) Ajouter le mélange de lait dans la casserole et bien battre à l'aide d'un fouet.
4) Incorporer la levure nutritionnelle, la moutarde de Dijon, le sel et le poivre, à feu doux, jusqu'à ce que la sauce épaississe, soit environ 5 minutes.
5) Ajouter la purée de citrouille en mélangeant bien et cuire jusqu'à ce que la sauce soit bien chaude. (Faites attention à l'explosion des bouillons!)


 Préparation des nouilles : 
1) Trancher les courgettes à l'aide du hachoir.
2) Chauffer l'huile à feu moyen dans une grande poêle.
3) Y faire sauter les courgettes quelques minutes, juste ce qu'il faut pour les réchauffer.
4) Napper de sauce et déguster!

* La sauce se conserve 7 jours au réfrigérateur.





dimanche 29 avril 2012

Gros changements


J'y pensais depuis un moment déjà.
Je tergiversais depuis des semaines.
Je me questionnais, je changeais d'idée et j'harcelais Chéri avec mes interrogations.

Eh bien, ma décision est prise. 

Mon blogue change de nom et d'orientation!

Je ressens le besoin de passer à autre chose en remettant mon cancer à la place qui lui revient, sois quelque part derrière moi. Cette expérience me suivra toute ma vie et je n'oublierai jamais les leçons qu'elle m'a apprises (du moins, je l'espère). Mon futur se dessinera en fonction de ce que j'ai vécu et les séquelles des traitements seront probablement toujours présentes, mais je me sens prête à vivre un nouveau départ.

Je ne peux oublier ce qui m'est arrivé, et il est certain que j’en reparlerai, mais je désire me concentrer sur autre chose, soit sur ma santé.

Je vais continuer à raconter mes tranches de vie, tout comme je le fais depuis le début. Par contre, je parlerai davantage de mon alimentation. Je vous invite d'ailleurs à lire cette page qui explique ma démarche.

Ce désir de changement a été causé par plusieurs choses, notamment par le fait que ma vie se replace tranquillement. J'ai un peu plus d'énergie, je n'ai plus besoin de faire de siestes dans la journée, mon système immunitaire est de plus en plus efficace, je recommence à avoir confiance en l'avenir, j'ai de moins en moins peur de mourir et mes cheveux repoussent (j'ai mis juste six ans avant d'avoir la patience de les laisser allonger!)

Cependant, ce qui me motive le plus à m'investir à fond dans mon virage santé, c'est la lumière que je vois enfin au bout du tunnel... Je vous en ai parlé à quelques reprises, je ne peux plus avoir d'enfants en raison des traitements de chimiothérapie que j'ai subis.

Chéri et moi sommes en attente pour l'adoption québécoise et l'an dernier, on nous avait dit que de cinq à six années allaient passer avant que l'on soit contacté pour l'évaluation. Nous étions complètement découragés, surtout que nous attendions depuis quatre ans déjà...

Mais voilà que j'ai appris une bonne nouvelle : notre date d'inscription était erronée et le temps que l'on nous avait donné n'était pas le bon. Si tout va bien, nous devrions être contactés vers la fin de 2013. Est-ce utile de dire que nous sommes contents!

Par contre, actuellement, je ne me sens pas apte physiquement à accueillir un enfant chez moi... J'ai donc envie de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour améliorer ma condition physique, notamment en mangeant plus sainement. Et mon blogue me servira d'outil, tout comme vous, je l'espère! Il n'y a rien comme de se sentir entourée quand il s'agit de se motiver à changer.

Je vous invite donc à me suivre dans ma nouvelle aventure, vous êtes les bienvenus!

Rendez-vous demain avec le contenu de mes sacs d'épicerie (nous avons bravé le pont tunnel pour les remplir). Je vous présenterai aussi ma recette préférée de pâtes de courgettes, j’ai déjà hâte d’en manger!

samedi 28 avril 2012

X dans le dos


Je vous ai confié, dans mon dernier billet, ne pas pouvoir prendre de bain en raison de mon X dans le dos. Qu'est-ce qu'un X dans le dos, me direz-vous? C'est très simple et rassurez-vous, ce n'est pas douloureux. En fait, c'est un outil ayant supposément pour but de m'aider... De m'aider à quoi? À me tenir droite.

Dernièrement, je vous ai parlé de ma douleur à l'omoplate et du fait que je consulte une physiothérapeute chaque semaine. J'ai eu ma troisième rencontre jeudi dernier et je note quelques LÉGÈRES améliorations. Je dors mieux, mais j'ai toujours mal à l'omoplate, en plus d'avoir des douleurs dans le cou. Son hypothèse : j'ai un problème de posture.

J'ai le dos rond, je remonte mes épaules lorsque je suis stressée, je me tiens tout croche lorsque je suis assise, j'ai une mauvaise position à l'ordinateur (je vous rappelle que j'étudie en secrétariat et que j'ai un blogue), bla, bla, bla. 

Corriger sa posture est un exercice très éprouvant et il est ardu de conserver la bonne position puisque la tentation de retourner à ses anciennes habitudes se fait souvent sentir. Et comme me l'a dit ma physio, travailler sa posture, c'est très fatigant pour le corps (et j'ajoute pour l'esprit).  

Dans le but de me forcer à me tenir correctement, ma physiothérapeute m'a collé des bandes adhésives dans le dos, de façon à ce que j'aie de la difficulté à arrondir mes épaules. C'est chic, je vous le dis!

J'ai donc un méga X blanc dans le dos et on dirait que j'ai un manche à ballais de planté dans le ... Pour me tenir droite, je me tiens droite, on jugerait que je suis au garde-à-vous.

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Ce petit exercice m'a effectivement permis de prendre conscience de la bonne posture à adopter. Cependant, j'ai dû retirer les bandages vendredi soir puisque ma douleur à l'omoplate ne s'endurait plus. J'étais en train de virer folle. 

Imaginez-vous avec des mégas papiers collants dans le dos. Imaginez-vous la sensation d'être prise dans un carcan. Et imaginez-vous être incapable de retirer vos entraves parce qu'elles se trouvent dans votre dos. La crise de "Il faut les enlever là, là, je ne suis plus capable" m'a prise en plein centre d'achat pendant que Chéri attendait pour donner du sang. J'ai donc été obligée de patienter, mais une foi à la maison, les bandelettes ont pris le bord!


jeudi 26 avril 2012

Soirée de fille


Ce soir, je me paye une soirée de fille comme je les aime. Ah, vous avez bien vu, il n'y a pas de "s" au mot fille. Ce soir, je suis célibataire et j'en profite!

Ne vous inquiétez pas, Chéri n'a pas quitté le nid! Non, non, il participe tout simplement au 5 à 7 du bureau en buvant du vin et en mangeant du fromage. 

Bon je l'avoue, je suis un peu jalouse... Je ne suis pas jalouse pour le vin, puisque je ne bois pas, mais pour le fromage. Disons que son boss a beaucoup de goût en la matière et que j'aimerais être une petite souris pour aller piquer quelques morceaux de fromage!

Alors, au lieu de me morfondre toute seule, j'ai décidé de me gâter en me préparant tout un programme : 
  • Jouer à mon jeu vidéo sans remords et sans avoir à partager la console avec Chéri.
  • Prendre un bon bain avec Ricardo (euh, avec les revues de Ricardo empruntées à la bibliothèque).
  • Me mettre en pyjama!!!
  • Swigner ma brassière dans le fond de la boîte à bois.
  • Manger des sushis. 

Je l'avoue, je suis une mordue des restaurants Sushi Shop. Je sais, je sais, vous me direz que c'est le fast-food de sa catégorie, mais que voulez-vous, j'adore!

Étant donné que de nouveaux produits avaient fait leur apparition, je me suis fait un devoir de les essayer. Je suis donc revenue à la maison avec mon précieux chargement.

Fidèle à mon habitude, j'ai mis plus de 10 minutes à choisir et une fois la commande passée, j'ai changé d'idée! Je me suis finalement laissée tenter par le tartare de saumon : tempura, wasabi, sauce soya, oignon vert, concombre et sésame.


Premièrement, la portion était gigantesque! Sur la photo du menu, le tartare, servi dans une lanière de concombre, avait l'air beaucoup plus petit. Le verdict? C'était bon, somme toute bien assaisonné et juste assez piquant pour moi. Par contre, les morceaux de saumon étaient un peu gros. Ce n'est pas le meilleur tartare de saumon que j'ai mangé, mais pour un soir de semaine, c'est amplement satisfaisant.


Pour mon deuxième choix, j'y suis allée avec quelque chose qui m'intriguait depuis un moment : une sushi pizza. La garniture est posée sur une galette chaude faite de riz et de fromage. Cette dernière est frite (si j'ai bien compris). Cinq choix s'offrent à nous et j'ai opté pour le Homard et cie : homard, crabe, crevette, oignon vert, sésame, mayo légère épicée, mangue et masago rouge.


Pour ce qui est de la galette, je ne peux pas dire que j'ai adoré. Elle est très dense et elle pèse lourd dans l'estomac. Pour la garniture, je n'ai pas remarqué la présence de la mangue. Le goût du homard et du crabe se perdait dans les saveurs, mais l'ensemble était tout de même agréable à déguster.


Je suis contente d'avoir essayé la pizza, mais mon expérience s'arrêtera ici puisque je n'en recommanderai pas. Pour le tartare, je ne sais pas si je vais récidiver... Il me prend des envies de m'en préparer à la maison!

Il est 18 h 30 et ma soirée de fille commence à tomber à l'eau... Je suis encore habillée, je ne peux pas prendre de bain ce soir puisque j'ai un X dans le dos (je vous expliquerai demain, si vous êtes sages), j'ai toujours ma brassière, je n'ai pas ouvert ma console de jeux vidéo et il me prend des envies d'aller chercher mon petit mari au métro...

Voyez-vous, le chemin pour se rendre jusqu'à la maison en autobus est très long, surtout en soirée (nous avons des chevreuils comme voisins, alors on peut dire que nous restons creux, même si nous sommes sur l'île de Montréal). Et si je me fis au son dans mes fenêtres, il pleut. Et je m'ennuie... Et une soirée de fille, ça peut se remettre à plus tard, non?

mardi 24 avril 2012

Salade asiatique au tofu

En février dernier, je vous avais promis de vous parler de mon hachoir à légumes, commandé sur Amazon. Eh bien, je ne vous ai pas oublié! En trois mois, j'ai eu le temps de l'essayer, mon Tri-Blade Plastic Spiral Vegetable Slicer  et je l'adore!


Je dois cependant avouer que je ne l'ai pas utilisé avec une grande variété de légumes, mais principalement avec des zucchinis. La raison? Je suis accro aux spaghettis de zucchinis et je n'ai envie de rien d'autre, ou presque!

Alors, comment fonctionne cette belle bebelle? C'est tout simple. Il faut d'abord laver ses légumes et trancher les deux extrémités.



Le hachoir est muni de trois lames, mais je n'ai utilisé que celle permettant de faire des petits spaghettis. Les deux autres se rangent sous l'appareil.


On insère donc le légume, en prenant soin de bien le piquer sur notre instrument de torture.




De petites ventouses permettent de bien fixer l'appareil, mais elles n'adhèrent pas à tous les types de surfaces... Effectivement, elles ne fonctionnaient pas sur le comptoir de notre logement, mais elles s'agrippent parfaitement à celui du condo.


Il ne reste plus qu'à tourner la manivelle en s'aidant, au besoin, de la petite manette qui nous aide à pousser le légume vers la lame. Et voilà le résultat.


Le seul défaut de cet appareil, c'est d'avoir à le laver ensuite (c'est Chéri qui s'en occupe!) Comme le hachoir est de couleur blanche, mieux vaut le rincer aussitôt son utilisation terminée, au risque de le tacher. 

Jusqu'à maintenant, nous avons mangé nos spaghettis de courgettes comme des pâtes (je vous reviendrai avec ma recette préférée) ou en salade. Avec le temps gris des derniers jours, quoi de mieux que de mettre un peu de couleur dans son assiette en se préparant une bonne salade de tofu asiatique! Évidemment, vous pouvez varier les ingrédients et la vinaigrette.



Salade asiatique au tofu

Ingrédients
Spaghettis de zucchinis, de concombre, de carottes, etc.
Canneberges séchées
Pain coupé en dés
Huile d'olive
Huile de sésame
Gingembre en poudre
Sel et poivre
Tofu ferme
Sauce soya ou tamari
Vinaigrette Orange et gingembre Méchant mix, ou autre (voir au bas de la page)


Préparation
Croûtons maison : 
1) Préchauffer le four à 350o F.
2) Déposer les morceaux de pain dans un bol, puis arroser d'huile d'olive en mélangeant bien.
3) Ajouter quelques gouttes d'huile de sésame et saupoudrer de gingembre en poudre.
4) Saler, poivrer et bien mélanger.
5) Cuire sur une plaque, au four, une dizaine de minutes, ou jusqu'à ce que les croûtons soient croustillants.


Tofu : 
1) Couper le tofu en dés.

2) Chauffer une grande poêle à feu moyen.
3) Ajouter de 2 à 3 c. à soupe d'huile d'olive et y faire sauter les cubes de tofu, en les tournant à 3 ou 4 reprises, jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés, soit environ une quinzaine de minutes.
4) Ajouter environ 2 c. à soupe de sauce tamari, bien mélanger pour enrober tous les cubes de tofu, et retirer du feu.

5) Laisser refroidir le tofu quelques minutes ou, idéalement, quelques heures au frigo.
Salade :
1) Disposer dans un bol les spaghettis de légumes, les cubes de tofu, les croûtons et les canneberges, puis arroser de vinaigrette.
2) Bon appétit!

* Cette semaine, j'ai préparé ma salade uniquement avec des courgettes et du concombre, mais je préfère le mélange courgette, carotte et épinards frais.
* Je suis tombée en amour avec la vinaigrette Orange et gingembre de Méchant mix que j'ai découverte à l'Expo manger santé etvivre vert. Par contre, vous pouvez la remplacer par un mélange de votre choix, tel que : huile d'olive, vinaigre de cidre de pomme, moutarde de Dijon et sirop d'érable.



samedi 21 avril 2012

Mots doux


Avez-vous un surnom? Un petit mot doux dont vos proches aiment vous affubler?

Pour certaines personnes, le surnom que leur entourage leur accole peut ne pas être des plus flatteurs... Je pense ici à un oncle et une tante qui s'adressent mutuellement la parole en ces termes : la grosse pour madame et le gros pour monsieur. Mais le pire, c'est qu'ils trouvent le moyen de mettre de l'affection dans leurs échanges!

Dans mon cas, j'ai une Tantine, un Tonton, une Cousine. Une belle-maman, une belle-mère, une presque grand-mère (c'est vous ça Jeannine!) et une Mère-Grand.

Pour ce qui est de Chéri, dans la vie de tous les jours, ce n'est pas ainsi que je l'interpelle. Depuis les tout débuts, pour moi et pour nos proches, il est "Chum", tout simplement.

Je prends un malin plaisir à taquiner mon papa qui n'aime pas se faire traiter de tous les noms. 
Papounet, Papou, Blanchon (il a les cheveux blancs), Vieux bouc, Fan Fan Dédé, l'écho des montagnes et j'en passe.

De mon côté, je n'ai jamais vraiment eu de surnom, à l’exception de ceux-ci.  
Je suis Val pour mes amies
Ma puce pour mon papa
Ma Belle pour mon Chéri
Petite vachette lorsque je joue aux cartes avec maman

Un certain ex s'amusait à me débaptiser. La plupart du temps, j'étais un Petit Mimi, mais un jour j'ai été un Bol de riz (?)

Mais mon surnom préféré, je l'ai porté pendant deux étés. Laissez-moi vous raconter.

Mes premiers emplois n'étaient pas des plus passionnants, du moins pour moi qui me suis rapidement rendu compte que je n'étais pas faite pour travailler en usine. J'ai fabriqué des lampes, j'ai assemblé des panneaux publicitaires et j'ai même emballé des viandes froides 13 heures de temps par jour, enfermée dans un méga frigo...

Puis, un jour, pendant mes études universitaires, j'ai découvert qu'il était possible d'aimer son emploi. J'ai aussi appris que la vie était beaucoup plus agréable lorsqu'une équipe de travail tissée serrée nous entourait. À cette époque, j'étais très timide et je ne prenais pas beaucoup de place. Je dirais même que je passais inaperçue. 

C'est ainsi que les joyeux lurons que je côtoyais tous les jours au boulot se sont mis à m'appeler "La petite souris", entre autres parce qu'il m'arrivait fréquemment de leur faire peur sans le vouloir. Effectivement, j'étais tellement discrète qu'ils ne m'entendaient pas arriver et ils sursautaient souvent en constatant ma présence. 

Avoir des collègues de travail me manque beaucoup et je commence à ressentir le désir de retourner travailler. Après sept ans en marge de la société, j'ai envie de mettre à profit mes compétences. 

Mais pour cela, il faut terminer ce qui a été commencé, soit mes études en secrétariat. Au travail!

jeudi 19 avril 2012

Maudit corps de merde


Bon c'est dit et désolé si c'est un peu cru, mais je n'en peux plus.

J'en ai ras le pompon, ras le bol. Je suis découragée, vous n'avez pas idée.

Je suis en train d'en venir à la conclusion que mon corps ne veut plus bouger, qu'il en a vu assez avec les traitements et que maintenant il vise le divan, un point c'est tout. Et même là, depuis quelque temps, mon repose-fesses préféré me donne lui aussi mal partout.

J'ai tout essayé en terme d'activités physiques et les résultats sont toujours les mêmes : mon corps ne les supporte pas et il me le fait savoir de mille et une façons désagréables, je vous épargne les détails.

Dernièrement, j'ai suivi les conseils de mon entourage, mais surtout de mon oncologue : j'y suis allée mollo, très mollo. De la marche, un point c'est tout. J'adore, ça me fait du bien et je constate que mon endurance augmente LÉGÈREMENT. Rien à voir avec ce qui se produisait avant mon cancer puisque les améliorations sont minimes, et ce malgré les efforts fournis, mais c'est tout de même ça. Et la marche me permet de découvrir de nouveaux endroits, satisfaisant par le fait même mon esprit curieux. Et c'est une activité qu'on peut pratiquer en couple, même si Chéri doit se freiner dans ses élans pour marcher à ma vitesse (je pense sérieusement à lui acheter une petite laisse).

Alors, maintenant que j'ai intégré la marche à ma routine quotidienne, vlan, une autre barrière qui se place devant moi. J'ai mal à l'omoplate. Un mal dérangeant qui m'empêche de dormir la nuit. Un mal qui me rappelle de mauvais souvenirs et qui me terrorise. Le mal que j'ai eu juste avant qu'on découvre mon cancer et qui, selon certains médecins, pouvait être causé par la tumeur.

Cette douleur lancinante et handicapante, je la traîne depuis la fin de 2004, à des intensités qui varient entre "aucune douleur" et "c'est intolérable". En 2005, pour contrôler cette douleur, les médecins m'ont administré de fortes doses de narcotiques extrêmement puissants pendant tout le temps où j'ai été hospitalisée.

Maintenant que je suis "guérie", j'ai encore mal, mais je me retrouve seule face à ma souffrance, avec comme seul remède un pot d'acétaminophène inefficace.

J'ai bien vu quelques spécialistes, dont une rhumatologue, mais personne n'arrive à mettre le doigt sur le bobo et on me répète sans cesse : "Tout est normal, Madame." Ben oui, c'est normal d'avoir mal sans cesse et de passer des nuits entières à tourner dans le lit ou à se promener d'un divan à l'autre dans l'espoir de trouver enfin une position légèrement confortable.

Je vois présentement une physiothérapeute, mais après un seul traitement, je ne peux me prononcer sur son efficacité...

Et s'ajoute à ça "l'autre" douleur, celle à la poitrine. Celle qui m'élance plusieurs fois par jour, directement à l'endroit où se trouvait ma masse... J'en ai parlé à mon "joyeux" cardiologue mardi et, comme à son habitude, il a balayé le tout du revers de la main en me répétant sa phrase fétiche : "C'est rien ça, c'est pas grave, on se revoit dans un an."

Mon corps me fait souffrir et j'en ai assez. Je me rends compte que mes souffrances physiques influencent énormément mon état d'esprit. Quand la douleur se pointe, je suis déprimée, découragée, démotivée et je mangerais quantité de chips, chocolat ou autres aliments camelotes pour essayer de retrouver un peu de plaisir, pour oublier...

mardi 17 avril 2012

Une petite virée à Granby


Avant toute chose, je vous demande pardon. J'ai complètement oublié de vous communiquer les résultats de mon examen de comptabilité que j'ai fait jeudi dernier. Je devais être trop contente, ce qui m'a sans doute fait perdre la tête!

Roulements de tambour : 100%!!! Je me suis surprise moi-même! Faut croire que la comptabilité coule dans mes veines, puisque Papa est comptable et que Cousine étudie pour le devenir. 

Fin de la parenthèse.

Alors, pourquoi sommes-nous allés faire un tour à Granby? Je ne saurais vous dire! Ok, peut-être que l'émission Yamaska m'a un peu influencée, mais à peine!

Nous nous sommes levés un samedi matin (le 8 avril pour être plus précis) avec l'envie de partir à la découverte d'un racoin de la province et c'est sur cette ville que notre choix s'est arrêté.

Notre budget étant un peu serré par les temps qui courent, c'est avec deux sacs à lunch que nous avons pris la route.


Si notre but était de fuir la grande ville pour éviter les manifestations étudiantes, on peut dire que ce fût un échec puisque nous avons croisé une procession de jeunes en colère. Après quelques détours causés par cette micromanifestation, nous avons finalement trouvé un stationnement en bordure du parc Miner, situé sur la rue Principale.

Comme le temps était légèrement frisquet, nous avons opté pour un pique-nique automobile avec salade de tofu asiatique et chips de tortillas. C'était bon, mais nous avions encore une petite place pour un éventuel dessert...


Une fois rassasiés, nous avons sillonné la rue Principale d'un bout à l'autre.


Nous y avons fait des découvertes intéressantes, mais je n'ai rapporté que quelques photos, dont celles d'une oeuvre de l'artiste Jules Lasalle exposée en plein air, au parc Miner. 


Évidemment, nous avons fait un arrêt au supermarché santé Avril. J'ai réussi à me retenir et je n'ai rien acheté, mais ce n'est pas l'envie qui manquait! J'aimerais tellement avoir un Avril près de chez moi...

Nos pas nous ont ensuite conduits à l'endroit des mille tentations, soit chez Pain Pain Boulangerie artisanale. (J'aime tellement ça dire "Pain Pain", essayez, ça met de bonne humeur et c'était le surnom de mon lapin...) Fidèle à mon habitude, j'ai tourné dans le magasin pendant au moins 15 minutes avant d'arriver à faire mon choix... 

Tout d'abord, un berlingot de lait...


Ensuite, un Pin Pin!


Et une boîte...


Qui contenait... Deux oeufs!


Je ne saurais vous dire ce que ces péchés contenaient puisque l'employée qui nous a servis nous a expliqué le tout trop rapidement pour ma capacité de mémorisation. Il faut dire que nous étions en plein Vendredi saint et qu'il y avait beaucoup de clients. Mais je peux vous dire une chose, c'était bon et cochon!


Nous nous sommes aussi laissés tenter par un petit pain au fromage de chèvre que nous avons mangé pour le souper, une fois rendus à la maison. Nous l'avons adoré, mais j'ai oublié de le prendre en photo... Je vais devoir retourner en chercher un pour vous le montrer!

Est-ce que je vous ai déjà dit que j'aime l'architecture des églises? Je ne peux m'empêcher de les photographier...


Mais j'apprécie aussi l'art urbain...


Avant de retourner vers notre métropole, nous avons fait un arrêt rapide sur le bord du lac Boivin...


Nous avons rencontré de drôles de petits personnages quelque peu abîmés par le temps...


Nous n'avons pas eu le temps de tout visiter ce qui nous intéressait, alors nous prévoyons retourner à Granby prochainement. D'ailleurs, j'ai inscrit un nouveau resto sur ma liste "À essayer"...


Pain Pain Boulangerie artisanale 

120-002, rue Principale
Granby (Québec)  J2G 2V2
Téléphone : 450 770-7246


dimanche 15 avril 2012

Notre condo : 2e visite


Habituellement, quand on visite une propriété pour la deuxième fois, c'est signe qu'on commence à être intéressé. Mais ne vous méprenez pas, notre condo n'est pas à vendre!!!

Alors, comme promis, continuons notre visite en faisant tout d'abord un arrêt dans la cuisine...

Pour être franche avec vous, ce n'est pas cette dernière qui est responsable du coup de coeur que nous avons en visitant notre condo. En fait, lorsque je l'ai vue sur les photos, lors de nos recherches sur le net, je l'ai tellement détestée que je ne voulais même pas visiter le condo. Je la trouvais trop petite. Beaucoup trop petite.


Mais une fois déménagée, j'ai été surprise de constater que chaque article a trouvé sa place. Il me reste même de l'espace!

Une des choses que nous détestions dans notre ancien logement, c'était le lavabo double. Nous avions tout d'abord été emballés par le fait d'en avoir deux, mais ils étaient minuscules et y faire la vaisselle devenait cauchemardesque. Nous sommes maintenant au paradis puisque le lavabo double du condo est BEAUCOUP plus grand!


Le seul inconvénient : le broyeur à aliments... Je n'en avais jamais eu et je crois que je peux dire que je n'en aurai jamais plu. Je ne m'en sers jamais, mais je dois tout de même le faire fonctionner plusieurs fois par semaine puisque des odeurs désagréables s'en dégagent...


Ah, les lave-vaisselle... Je pourrais vous en parler longtemps, mais résumons : 
  • Quand nous avons acheté notre maison en 2007, les proprios nous ont laissé leur vieux modèle qui lavait assez bien;
  • Ensuite, un ami nous en a donné un plus récent qui ne fonctionnait pas;
  • Comme nous avions donné le vieux, nous en avons acheté un neuf assez efficace que nous avons (malheureusement) vendu avec la maison;
  • nous en avons acheté un plus cher pour mettre dans notre logement et il ne lave pas. Je le déteste;
  • nous avons obtenu celui-ci avec l'achat du condo :



Je l'ai essayé en espérant qu'il serait plus efficace que celui que nous avons acheté il y a un an. Verdict : il lave encore plus mal que le nôtre et il a coulé à sa toute première utilisation. Il prendra donc le bord et notre (maudit) lave-vaisselle reprendra ses droits... Il ne reste plus qu'à faire le switch, mais en attendant, notre lave-vaisselle a deux bras (et de belles fesses) puisque c'est Chéri qui savonne.

Nous avons aussi une huche à pain, mais je vous avoue que je l'ai tout d'abord trouvée inutile étant donné que notre pain est toujours au congélateur. Je lui ai finalement trouvé une utilité : elle camoufle efficacement épices, huiles et vinaigres!



  
Et que dire de notre hotte de poêle? Elle est terriblement bruyante, mais elle est efficace et contrairement au modèle que nous avions au logement, elle possède un réservoir pour recueillir l'huile. Au logement, ladite huile tombait directement dans les chaudrons et donc, dans les aliments... Une nette amélioration, il va s'en dire.


À droite de notre cuisine, nous retrouvons deux portes. Que cachent-elles?


La salle de lavage!


Fini le temps où Chéri et moi devions transporter notre linge sale (ou propre) d'un étage à l'autre. Par contre, c'est beaucoup plus bruyant...La salle de lavage n'a pas qu'une seule fonction, elle accueille aussi notre congélo... Et mon armoire à petits électros!




Suivez ensuite le corridor...


Et une fois rendu au bout, vous trouverez, à votre droite, le garde-manger! Il est un peu loin, j'en conviens, mais ça me fait faire mon exercice quotidien!


En ce beau dimanche venteux, nous nous sommes finalement attaqués au rangement du garage. 


Il ne nous reste qu'à vendre quelques meubles et notre auto pourra enfin se garer au bon endroit.


La seule chose qui me manque de mon logement, c'est la lumière naturelle que nous avions et qui rendait la prise de photos de mes recettes beaucoup plus facile. J'avais effectivement une fenêtre devant ma table de cuisine, mais ici, il fait noir... Je pense à installer un coin photo dans mon bureau, mais je n'ai rien entrepris en ce sens pour le moment. Par contre, les photos sous les néons des armoires ressortent tout de même assez bien. En voici un exemple.

Alors c'est ici que se termine notre visite, j'espère que vous avez apprécié!